Forum L&Cie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum L&Cie

Anciennement Forum Non au blocage, celui ci s'est transformé pour que ses membres puissent rester en contact et discuter de tout en général (fac etc...), dans la bonne humeur.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 "Net recul de la mobilisation [...]" (article)

Aller en bas 
AuteurMessage
Luss
**************
**************
Luss


Féminin Nombre de messages : 406
Age : 36
Etudes : 3ème année sage-femme
Date d'inscription : 18/03/2006

"Net recul de la mobilisation [...]" (article) Empty
MessageSujet: "Net recul de la mobilisation [...]" (article)   "Net recul de la mobilisation [...]" (article) EmptyMar 11 Avr - 23:56

Source : Le Monde - http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-760636@51-725561,0.html

11.04.06 | 20h47



Citation :
Net recul de la mobilisation au lendemain du retrait du CPE


Etudiants et lycéens ont tenté, mardi 11 avril, d'occuper le terrain de la contestation mais leur mobilisation s'est révélée faible à la mi-journée. Le 11 avril avait été décrété journée d'action nationale pour manifester la "vigilance" des jeunes sur le CPE, alors que l'examen du texte le remplaçant commence au Parlement à 21 h 30. Environ 41 000 manifestants anti-CPE, dont 2 300 à Paris, ont été comptabilisés mardi en France, dans 66 villes, selon les chiffres de la direction générale de la police nationale.


De petites manifestations ont réuni dans la matinée quelques centaines de jeunes à Marseille (600), Saint-Etienne (entre 600 et 1 000), Roanne (800 à 1 000) ou encore Caen (1 100). Dans les cortèges, les mots d'ordre portaient sur l'abrogation de la loi sur l'égalité des chances, ou celle du CNE. D'autres défilés étaient prévus dans l'après-midi, notamment à Lyon, Dijon ou Nancy.


A Toulouse, 350 manifestants se sont rassemblés mardi soir devant le commissariat central de la ville pour réclamer la libération d'un des leurs interpellé dans le cortège de l'après-midi. Entre 2 500 personnes, selon la police, et près de 3 000, d'après les organisateurs, essentiellement des étudiants et des lycéens, avaient manifesté pendant plusieurs heures mardi après-midi au lendemain du retrait du CPE. Un face-à-face tendu a eu lieu entre les étudiants soutenus par des syndicalistes CGT lorsque des policiers sont venus interpeller un jeune homme à l'arrière du cortège vers 17 heures. Depuis l'annonce du remplacement du CPE, un certain flottement règne cependant dans les trois principales universités toulousaines, jusque-là bloquées par les étudiants. A l'issue de votes houleux en assemblée générale, aucune décision formelle de maintien du mouvement ou de reprise des cours n'a été prise.


Près de 2 300 d'étudiants, lycéens et salariés, ont manifesté à Paris. Rassemblés place de la République en début d'après-midi, ils sont partis à 14 h 30 en direction du carrefour Richelieu-Drouot derrière une poussette où figurait un slogan : "Ni chair à canon, ni chair à patrons, les jeunes emmerdent le gouvernement. Virons ces racailles, trop méchants".


ESSOUFFLEMENT À RENNES


Les manifestants étaient venus essentiellement des universités Paris-VI Jussieu, Paris-X Nanterre, Paris-XII Créteil et Paris-XIII Villetaneuse, et de quelques lycées de la région parisienne. Des militants de Droit devant (avec une banderole "Marre de vivre dans le noir"), de SUD, de la CNT, du PCF et de Solidaires s'étaient joints aux jeunes, ainsi que des délégations du SNES-FSU, de FO et de la CGT. "Un mouvement comme celui-là ne s'arrête pas, tout simplement parce qu'on a gagné mais il y avait d'autres revendications derrière le CPE", a expliqué Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'éducation. "La grande majorité des lycéens et étudiants veulent reprendre les cours et c'est normal, ça ne veut pas dire que le soufflé retombe", a-t-il affirmé, jugeant que "l'expérience de l'action a été positive" et qu'"il y a un fond revendicatif réel".


Environ 800 personnes selon la police, plus de 1 000 selon les syndicats ont manifesté à Rennes. Le cortège, composé surtout d'étudiants mais aussi de salariés et de lycéens, a défilé derrière des banderoles comme "Non au travail de nuit, non au travail des enfants, non au CPE" ou "Nous n'avons pas gagné, ils n'ont pas perdu, aujourd'hui dans la rue, demain on continue". Les étudiants, qui avaient entamé les premiers la lutte le 7 février, semblaient fatigués et déçus par le déclin du mouvement. "Ce n'est pas le moment d'arrêter, nous n'avons pas gagné, nous avons juste franchi une étape", confiait ainsi Lise, 26 ans, étudiante en psychologie.


Entre 900 et 2 000 (organisateurs) personnes ont également défilé dans les rues de Bordeaux. Derrière une banderole unitaire indiquant "Plus que jamais en lutte contre la LEC et le CNE", les manifestants ont scandé des slogans hostiles au gouvernement, estimant que la disparition du CPE n'était qu'une étape du combat contre "la précarité". La manifestation a pris fin place de la Victoire, où des barricades ont été dressées sur les axes routiers, bloquant la circulation environ deux heures. Les forces de l'ordre sont ensuite intervenues pour repousser les manifestants sur les trottoirs et dégager les rues.

[...]


Revenir en haut Aller en bas
https://n-o-b.1fr1.net
Luss
**************
**************
Luss


Féminin Nombre de messages : 406
Age : 36
Etudes : 3ème année sage-femme
Date d'inscription : 18/03/2006

"Net recul de la mobilisation [...]" (article) Empty
MessageSujet: Re: "Net recul de la mobilisation [...]" (article)   "Net recul de la mobilisation [...]" (article) EmptyMer 12 Avr - 0:06

Source : 20 minutes - http://www.20minutes.fr/articles/2006/04/11/actualite_Apres_l_abandon_du_CPE_la_mobilisation_des_jeunes_s_essouffle.php

11.04.06 | 22h20



Citation :
Après l'abandon du CPE, la mobilisation des jeunes s'essouffle


Le CPE disparu, la mobilisation des étudiants et des lycéens s'est essoufflée mardi, alors que le Parlement devait commencer dans la soirée l'examen de l'article de loi remplaçant le contrat première embauche.


La levée du blocage dans deux universités emblématiques de la mobilisation, Rennes II et Poitiers, a marqué un tournant décisif vers un retour à la normale. Et les manifestations réclamant l'abrogation de la loi sur l'Egalité des chances et du CNE, à l'appel de la coordination nationale étudiante et lycéenne, n'ont réuni que quelques milliers de personnes.


Dans le même temps, la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté le texte instaurant un nouveau dispositif pour l'emploi des jeunes peu qualifiés, qui doit remplacer l'article 8 de la loi sur l'Egalité des chances qui créait le CPE. Les députés devaient commencer l'examen de ce texte à 21H30.


Sorti défait d'une bataille qui a mené entre un et trois millions de personnes dans les rues, selon les sources, et recréé une unité syndicale solide et intergénérationnelle, le Premier ministre a reconnu mardi devant les députés UMP qu'il y avait eu "un réel manque de confiance" sur ce contrat honni par ses opposants.


Les organisations étudiantes (Unef) et lycéennes (UNL et Fidl), qui ont mené la contestation du CPE pendant plus de deux mois aux côtés des salariés, avaient appelé à "maintenir la pression" dans l'attente de l'adoption définitive du nouvel article de loi, sanctionnant la mort du CPE.


Elles ont été ponctuellement présentes en tant que telles dans les manifs, et parfois absentes ou malvenues.


A Paris, où ont manifesté 2.300 personnes selon la police, dont de nombreux militants d'extrême gauche, Karl Stoeckel, président de l'UNL, a été pris à parti par des manifestants qui l'ont copieusement hué et traité de "socialo-collabo" ou de "pourri politique".


En marge de cette manifestation --la plus importante en France avec Toulouse, où 2.500 personnes ont défilé--, Gérard Aschieri (FSU) a estimé qu'"un mouvement comme celui-là ne s'arrête pas tout simplement parce qu'on a gagné, il y avait d'autres revendications derrière le CPE".


"Ca a été tellement dur à obtenir, les étudiants ont besoin de quelques jours pour comprendre ce qu'a fait le gouvernement ces derniers jours, pour prendre connaissance du nouveau texte, pour intégrer leur victoire sur leur revendication essentielle, c'est-à-dire le retrait du CPE", a commenté Bruno Julliard, président de l'Unef et figure emblématique des anti-CPE.


Il a répété que l'Unef laissait aux assemblées générales le soin de décider de lever ou non les blocages mais ne souhaitait pas "maintenir artificiellement un mouvement".


Egalement déjà projetées dans l'après CPE, les cinq confédérations syndicales, actrices fondatrices du mouvement anti-CPE, ont accepté mardi l'invitation du Medef à des discussions sur "toutes les flexibilités et toutes les précarités".


Parallèlement, une trentaine d'universités (31 sur les 62 pas en vacances, selon le ministère de l'Education nationale) étaient toujours perturbées, dont quatre bloquées ou fermées selon le ministère, sept selon l'AFP.


Les assemblées générales ont été très tendues lundi et mardi, et le résultat des votes parfois très serré entre les étudiants partisans de mettre à profit un rapport de force favorable avec le gouvernement, et ceux qui estiment leur mission remplie.


Quelques actions coup de poing des anti-CPE, notamment à Dunkerque, Nantes ou Toulouse ont ponctué la matinée.
Revenir en haut Aller en bas
https://n-o-b.1fr1.net
 
"Net recul de la mobilisation [...]" (article)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fonctionnement de la partie "CR des AG de Jussieu"
» "Etudions sous les ponts"
» Article : Robien envisage un report des examens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum L&Cie :: .:: Infos ::. :: Infos générales-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser